Construction de trois salles de classe en dur à Ativémé
Face aux conditions précaires d’éducation dans le village d’Ativémé (à 50 km au nord de Lomé), trois classes en dur ont été construites pour endiguer le taux d’abandon.
Grâce à l’initiative des villageois, le village possédait déjà trois salles de classe dans des bâtiments en dur depuis 1964, mais les trois autres classes étaient en apatam, c’est-à-dire en paillote (photos ci-contre). Or l’apatam est un matériau non résistant à l’eau qui s’effondre à chaque saison des pluies, empêchant les enfants d’aller à l’école.
Une association malgache, CONGATE, avait contribué à la réhabilitation du bâtiment en dur (photo ci-dessous) qui se trouve aujourd’hui en bon état. Cependant, la construction d’un second bloc de trois classes qui avait été lancée par un député en 1998 n’a jamais vu le jour faute de financements. N’ayant pas les moyens de poursuivre la construction, les villageois d’Ativimé ont alors créé trois classes en apatam.
En 2010, il ne restait plus que les fondations du deuxième bloc (au premier plan de la photo ci-contre), mais la motivation des villageois d’Ativémé pour améliorer les conditions éducatives ne faisait pas défaut !
Ils avaient fait l’ensemble des démarches visant à recevoir un financement européen dans le cadre du 5ème Programme Pluriannuel de Micro-Réalisations (PPMR). Toutefois, la demande des villageois n’avait pas reçu d’avis favorable et leur demande de fonds à la Banque mondiale par le biais de l’Agence d’appui aux initiatives de développement à la base (AGAIB) était également restée sans réponse.
Déka Éwé et Nouvel Espoir pour la Jeunesse ont donc décidé en juillet 2008 d’apporter leur soutien aux villageois d’Ativémé en finançant la construction des trois classes manquantes dans des bâtiments en dur afin de diminuer le taux d’abandon.